
“Apprendre à mieux se connaître libère!”
Rôle du praticien
Rôle du praticien
Relation d’aide
Accompagner quelqu’un sur son parcours de vie, l’aider à démêler ses doutes, ses blocages, à retrouver assurance, confiance et apaisement, c’est là toute la richesse de la relation d’aide. Au delà d'une simple écoute, c’est une présence, une attention, un soutien, une manière de guider l’autre dans ses moments de questionnement pour qu’il puisse prendre un nouveau départ.

Rôle du praticien,
de la praticienne
Le rôle du praticien, de la praticienne sera alors d’aider la personne à repérer les émotions qui la troublent (jalousie, rivalité, rancune, anxiété, pulsions, …), ses zones de faiblesse et de force, sans jugement, en l’aidant à prendre conscience de sa part de responsabilité dans chaque situation rencontrée, sans culpabilité mais avec lucidité. Cela lui permettra aussi de modifier le regard qu’elle porte sur elle-même ainsi que sa relation à l’autre. Cette meilleure connaissance d'elle-même, pas à pas, l’aidera à mieux identifier ses attentes et ses besoins afin de faire de meilleurs choix. C’est en acceptant d’aller vers plus d’autonomie que nous arrivons à reprendre notre vie en main pour une meilleure réalisation. C’est un long cheminement où l’on rencontre des passages difficiles et des moments de découragement. Les résistances sont multiples, les refus de changement par peur de l’inconnu ou de la transformation, le sont aussi. Les conflits internes, ou conflits avec soi-même, sont des expériences humaines courantes qui peuvent survenir lorsque nous sommes confrontés à des tensions entre nos différentes pensées, émotions, valeurs ou désirs. Lorsqu’ils ne sont pas résolus, ils peuvent entraîner diverses conséquences négatives sur notre bien-être: stress et anxiété, difficultés relationnelles, sentiment de culpabilité et de honte, baisse de motivation et de productivité.

Engagement réciproque
La première rencontre est déterminante, elle permet de poser les bases sur lesquelles va s’appuyer le praticien, la praticienne, elle devra s’établir sur des éléments clairs et tangibles. Si le praticien, la praticienne perçoit que les problématiques qui vont se présenter à lui, à elle, dépassent son domaine de compétence, il, elle, devra avoir l’honnêteté de rediriger son client vers d’autres professionnels: thérapeutes, psychologues, psychiatres. Cela évitera: “mauvais démarrages” et “faux espoirs”. C’est là toute la difficulté, s’adresser au bon praticien, à la bonne praticienne, celui, celle qui nous correspond, qui peut nous comprendre et nous assister. Les affinités que nous ressentons ne sont pas suffisantes, il faudra sentir que le praticien, la praticienne est à notre écoute, qu’il, qu'elle manifeste intérêt et empathie, qu’il, qu'elle s’appuie sur un ensemble d’outils qui va nous permettre de progresser. Sa formation, sa disponibilité, sa lucidité, sa personnalité, sa vision dans la globalité physique, psychologique et sociale doivent nous permettre de cheminer à notre rythme. Cette relation est loin d’être passive, elle implique les deux partenaires, le temps d’un certain nombre de séances, sur un même chemin.

La limite du champ d’action du praticien, de la praticienne se situe dans son savoir-faire, dans la qualité du travail qu’il, elle aura accompli sur lui, sur elle et dans le respect du désir de son client d’avancer ou pas.
En effet, nul ne peut aider quelqu’un qui ne peut ou n’est pas prêt à changer. Il y a des bénéfices secondaires (la plupart du temps inconscients) à ne rien lâcher.